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Nous sommes en 1814 : la France est envahie, les alliés font leur entrée à Paris ; Napoléon abdique et Louis XVIII rétabli sur le trône d'un pays dont l'ordre ancien est détruit et l'ordre nouveau n'est pas assuré. A l'automne s'ouvre le Congrès de Vienne, qui réunit les représentants des Etats européens venus jeter les bases d'un nouvel ordre pacifique entre les nations. Au même moment, dénonçant les tactiques de la politique ordinaire, Saint-Simon appelle ses contemporains à s'arracher à l'étroitesse de leurs intérêts particuliers pour envisager l'organisation d'une Europe administrée par un parlement commun. Si cette proposition garantit à Saint-Simon sa place au panthéon des pionniers de l'idée européenne, l'originalité de sa problématique en déborde amplement les limites. Davantage que l'annonciateur du parlement européen ou le promoteur d'une alliance anglo-française, Saint-Simon se veut le prophète d'une confédération européenne dont chaque membre ne peut être vraiment heureux qu'en cherchant son bonheur dans celui de ses voisins. Nous touchons ici au coeur de la pensée utopique de Saint-Simon ; une pensée de paix et de réconciliation où hommes, classes et nations s'associent pour transformer la terre en nouveau jardin d'Eden.
Henri de Saint-Simon (1760-1825) considéré comme "socialiste utopique", précurseur des idéologies modernes, est l'un des critiques les plus incisifs des mots d'ordre du XVIIIe siècle.