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Le dominicain Vincent de Beauvais (1190-1264), lecteur à l'abbaye cistercienne de Royaumont (1246-1260), fut le confident de saint Louis, qui encouragea ses travaux et l'aida à réaliser ses entreprises éditoriales. La plus importante de celles-ci, qui a fait sa réputation jusqu'à nos jours, est d'avoir projeté, dirigé et mené à bonne fin l'encyclopédie la plus considérable du XIIIe siècle : le Speculum maius tripartite : naturale, doctrinale, historiale, qui offre un vaste panorama des connaissances de l'époque, dans les domaines les plus divers. Mais les écrits pédagogiques de Vincent de Beauvais méritent aussi une mention spéciale, non seulement le traité De eruditione filiorum nobilium, qu'il rédigea, entre 1247 et 1249, à la demande de la reine Marguerite de Provence, l'épouse de saint Louis, mais surtout le traité De moral / principis institutione, composé à la fin de sa vie (1260-1262), et dédié conjointement à saint Louis et à son gendre Thibaut V, roi de Navarre. Cet ouvrage, projeté au départ à l'intention des précepteurs du fils aîné du roi, Louis, né en 1244 et qui mourut très rapidement, est, en fait, un véritable manuel d'éthique politique, dont les principes reposent sur les textes fondamentaux de la tradition judéo-chrétienne et ceux des auteurs classiques de l'Antiquité gréco-romaine. Le lecteur aimera retrouver dans le " Miroir du prince " de Vincent de Beauvais les témoins de la sagesse politique d'Athènes et de Rome, allégués à l'instar des auctoritates traditionnelles en ce domaine : citations et allusions scripturaires, écrits des Pères de l'Eglise, auteurs de l'époque carolingienne, car tous ont contribué à définir les nobles principes du " métier de roi ".