Entre 1815 et 1816, la France est gouvernée par une faction ultraroyaliste qui vit dans la hantise des complots que fomenteraient demi soldes et ouvriers... > Lire la suite
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Entre 1815 et 1816, la France est gouvernée par une faction ultraroyaliste qui vit dans la hantise des complots que fomenteraient demi soldes et ouvriers à la solde de l’Empereur déchu. C’est le prétexte à de terribles représailles, et à des déclarations d’intention directement inspirées par la Terreur jacobine. Après l’échec de Napoléon en 1815, les royalistes reviennent de Gand où ils avaient suivi Louis XVIII en exil. C’est la seconde Restauration, dont les députés, qui forment la Chambre « introuvable », comme l’ont appelée les contemporains, tant elle est réactionnaire, et les ministres, sont animés d’une ferveur monarchiste qui tourne au fanatisme. Or, dans ce climat d’extrême tension politique, les mécontents sont nombreux : nostalgiques de l’Empire, commerçants ou hommes d’affaires soucieux de paix et de prospérité, ouvriers sans travail, et peu à peu, tout simplement, royalistes modérés. Complots et intrigues se succèdent, le plus souvent montés à la v a-vite par des aventuriers sans véritable idéologie ; en face, le pouvoir, saisi d’un esprit de revanche qu’ont nourri des années d’exil, exerce une répression sévère : les agitateurs, qui sévissent essentiellement dans le sud-est, à Lyon, à Grenoble et dans les campagnes avoisinantes, et ceux qui se réunissent à Paris, dans les faubourgs, sous la férule du légendaire patron bonapartiste Richard-Lenoir, se voient poursuivis, arrêtés et exécutés. C’est finalement la lassitude de l’opinion qui l’emportera : en 1816, la Chambre introuvable est dissoute, et les monarchistes modérés, ou constitutionnels, arrivent au pouvoir ; la Charte prévaut sur le droit divin.