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L'influence de l'oeuvre d'Aimé Césaire sur plusieurs écrivains québécois est un fait connu depuis longtemps de la critique littéraire. Pourtant, un certain malaise autour de son legs reste palpable, si bien que l'autrice se demande, en introduction, comment écrire un livre sur Césaire et le Québec. Comment, surtout, prendre la mesure de ce que René Depestre a appelé "l'éblouissant effet Césaire" sans parler d'un mot, du mot ? Elle revient d'abord sur une récente polémique qui a "ressuscité" Césaire dans l'imaginaire québécois et sur les débats concernant les différences entre la négritude senghorienne et la négritude césairienne, car c'est précisément celle-ci qui a marqué nos écrivains. Puis, elle analyse les écrits de Gaston Miron, légende du Québec à l'origine du petit mouvement de "négritude blanche", les poèmes et textes critiques de Paul Chamberland, qui aspirait à être le "Césaire québécois", ainsi que les livres de Dany Laferrière, le fils tardif du poète. Proposant des lectures à contre-courant, ce livre se penche sur le rapport de ces auteurs au grand poète martiniquais et rappelle l'écho retentissant qu'a eu sa voix, même si, d'une négritude l'autre, ce sont plutôt les dissonances qui émergent de ce dialogue.