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Il y a dix, vingt, trente ans, on ne parlait pas autant du plagiat. Non qu'on plagiât moins, sans doute, mais on y était moins sensible. En France, vieux pays de culture catholique et étatique, le plagiat n'a jamais été un drame. La tradition du libre examen était fragile, et la sélection était assurée par les concours, non par des exercices originaux. Les temps ont changé. Un paradoxe de la culture numérique et logicielle, un moment qualifiée d'état de non-droit et de culture de la gratuité, c'est qu'elle a sensibilisé chacun à son bien, d'autant plus que son expansion a coïncidé avec la bulle financière des années 90. Tout se paie à présent. Les auteurs réclament des droits sur la lecture en bibliothèque; les architectes, sur les cartes postales de leurs bâtiments. Et les affaires de plagiat, jadis limitées au déshonneur, sont portées devant les magistrats. Ce numéro propose un état présent du plagiat dans différents domaines : littérature, musique, cinéma, peinture, marques, Internet, clonage.