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L'archéologie a toujours entretenu avec le politique des rapports étroits et ambigus, entre science, compétition et instrumentalisation... L'archéologie a toujours entretenu avec le politique des rapports étroits et ambigus, entre science, compétition et instrumentalisation. Cela est particulièrement vrai en Terre sainte, tant la redécouverte, au XIXe siècle, de son extraordinaire patrimoine est inséparable des événements qui bouleversent l'histoire de la Palestine. Les tombeaux de la Vallée du Cédron, les synagogues de Galilée, Hatsor, Massada, etc. : ce livre montre comment l'exploration de ces sites a été mise au service du sionisme en Palestine puis en Israël. Il permet de saisir la manière dont les archéologues, en plus d'exhumer le passé, dialoguent dans le présent avec les ambitions et projets nationaux, coloniaux, culturels, éducatifs et linguistiques du mouvement national juif et de l'Etat israélien. Alliant plongée dans les archives et analyse politique, Chloé Rosner retrace d'abord les premiers temps de l'archéologie dans la Palestine ottomane avec ses sociétés savantes et ses collections d'antiquités, puis repère le passage d'une quête du sacré à un "inventaire " patrimonial qui soutiendrait la cause sioniste. L'archéologie juive, qui s'institutionnalise au début du XXe ? siècle et s'engage sur le terrain au cours du mandat britannique, joue un rôle prééminent dans la fabrique d'une "terre-patrie" et contribue à façonner une archéologie nationale israélienne entre 1948 et 1967.