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Ce volume s'attache à l'étude des rapports du corps aux institutions, aux conséquences des différentes vagues féministes dans la conception du corps comme haut lieu de la différence des rôles sexuels. Nous avons voulu examiner la manière dont les représentations du corps sont aujourd'hui nourries d'une nouvelle éthique de la relation à soi. Différentes figurations de la corporéité sont abordées : corps biologique, corps pratique du jeu social, corps métaphorique. La composition des conceptions sexuées de la beauté et de la laideur, à la représentation de la douleur, de la satisfaction, du vieillissement, de la mort ou de la sexualité, mais également aux façons de vêtir le corps, aux manières de le tenir et de l'entretenir, à la symbolique des gestes, aux mises en scènes de soi, et aux sentiments, émotions et sensations corporelles (aisance, gêne, fierté, anxiétés, dégoût, bien-être, mal-être...). Comment dire et lire le corps dans ses évolutions et ses mutations les plus récentes ? Comment l'individu choisit-il aujourd'hui de mettre en scène son corps ? Nous nous sommes intéressés aux détours de ces langages sociaux que composent le maintien ou l'apparence esthétique (coiffure, maquillage, sveltesse), aux conformations physiques (force, grandeur, petitesse) et, surtout, à leurs significations sociales de virilité, de féminité ou de charme, le body building, les fictions fondées sur l'ingénierie génétique (The Island), la mode du tatouage, du piercing ou de la chirurgie esthétique, ainsi que toutes les représentations du monstre (du corps zombie au corps augmenté), voire aux discours néo-hygiénistes (vogue du bio ou du vegan). L'ensemble de ces articles permet de voir comment et pourquoi le corps est devenu un mythe, au sens où l'entendait Roland Barthes : fabriqué par les médias et la publicité, il fait passer pour naturel ce qui est en réalité culturel, changeant ainsi des signes historiquement déterminés en vérité prétendument éternelle.
L'ouvrage cherche à saisir comment depuis l'émergence de la société de consommation au mitan du 19e siècle, on a appris à dire et à lire le corps. Il s'agit de montrer comment et pourquoi le corps est devenu un mythe, au sens où l'entendait Barthes : fabriqué par les médias et la publicité, il fait passer pour naturel ce qui est en réalité culturel.