L'ensemble de notre propos consistait à définir l'identité personnelle. Nous pouvons ici faire le bilan de notre enquête. S'il semble bien que mon... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
3,99 €
Expédié sous 6 à 12 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 29 novembre et le 4 décembre
L'ensemble de notre propos consistait à définir l'identité personnelle. Nous pouvons ici faire le bilan de notre enquête. S'il semble bien que mon corps participe de mon identité, il semble qu'il ne le fasse que de manière accidentelle. En effet, il semble être la partie très variable de mon identité. Nous lui avons préféré une identité narrative menée par la conscience de soi. Par conséquent, c'est le récit de soi, mon histoire personnelle qui semble constitutive de mon identité personnelle. Cependant une telle identité semble trop psychologique, trop subjective et donc trop fragile pour fonder mon identité personnelle. En effet, la mémoire n'est pas fiable, elle est source d'erreur. Par ailleurs, par mon jugement, je peux parvenir à une compréhension de moi-même constitutive également de mon identité. Mais cette herméneutique de soi peut m'échapper si je perds mes facultés intellectuelles. Cette identité narrative peut être corrigée par une identité morale, à savoir la responsabilité et la fidélité à soi. Ce sont les principes objectifs d'une identité qui intègrent le passé et l'avenir dans notre identité personnelle. Enfin, nous avons encore besoin d'évoquer une croyance de soi afin de fonder subjectivement notre identité personnelle, puisque la justification et la compréhension de nos actions ne sont intelligibles que sur le fond de croyances de soi (que ces croyances soient fondées ou non). Je suis authentiquement moi lorsque je vis conformément à ces croyances de soi.