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COMORES. Chroniques des rendez-vous manqués "Puis vint le 29 avril 1999. Le colonel Azali Assoumani, chef d'Etat-major de l'ar- mée comorienne prit le pouvoir par un coup d'Etat. L'Etat comorien était alors depuis près de deux ans dans une déliquescence jamais at- teinte (...) Les militaires en profitèrent pour prendre le pouvoir, avec la bienveillance de certains par- tis politiques. Le Front Démocratique est un des partis qui croyaient que le colonel Azali pouvait donner une nouvelle orientation au pays. Assoumani Saandi se rapproche du nouveau pouvoir. Lors- que le bureau du Font Démocratique, déçu, fit volte-face, il ne suit pas. Comme d'autres "ca- marades" qui considéraient qu'ils avaient une marge de manoeuvre pour influer sur la mar- che de l'histoire. De juin 1999 à mai 2002, il devient un des conseillers influents du colonel Azali Assoumani. Il fut donc, à la fois acteur et observateur de la mise en place du nouvel Etat comorien, mais aussi des démissions de l'Etat face aux séparatistes anjouanais. C'est en cela que nous avons ici un livre sin- gulier dans le contexte comorien puisqu'après le même Azali Assoumani, un de ses conseillers décide de faire part aux citoyens des méca- nismes de prise de décisions dans les hautes sphères gouvernementales. Avec ce livre, As- soumani Saandi ouvre les arcanes du pouvoir politique aux citoyens, il montre les processus de prise de décision dans un Etat dont on ne perçoit souvent que les conséquences des arbi- trages entre les ministres et les technocrates".