Dans l'Ecole néoplatonicienne d'Athènes (Ve -VIe siècle ap. J. -C.), le degré le plus élevé de l'enseignement de la philosophie consistait à expliquer... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
30,00 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 12 novembre et le 15 novembre
Dans l'Ecole néoplatonicienne d'Athènes (Ve -VIe siècle ap. J. -C.), le degré le plus élevé de l'enseignement de la philosophie consistait à expliquer le Timée et le Parménide. Le Timée était le texte par excellence pour étudier la philosophie de la Nature. Le Commentaire de Proclus sur ce dialogue platonicien est évidemment le fruit de cet enseignement. D'après Marinus, successeur de Proclus à la direction de l'Ecole, ce commentaire est le premier écrit publié, mais il ne fait aucun doute que le texte conservé a été l'objet de plusieurs années d'enseignement au cours desquelles il n'a fait que s'accroître. Malheureusement nous n'avons conservé de ce volumineux travail que le premier tiers, soit cinq livres qui couvrent l'Introduction (Tim. 17a-27b, résumé de la République et mythe de l'Atlantide) et la première partie (Tim. 27c-47e, qui concerne le Monde en tant que création de l'Intellect, et les dix dons qu'il fait au Monde). Mais nous savons que Proclus avait commenté le dialogue entier puisqu'une partie de la fin (Tim. 89e-90c) a été retrouvée en arabe dans la traduction d'Hunain Ibn Ishaq. Marinus (Proclus ou Sur le bonheur §13. 16-17) caractérise ce commentaire comme " véritablement élégant et rempli de science ".