BLANCHE : As-tu bientôt fini ton jupon ? LAURENCE : Non, pas encore. (Elle bâille.) Comme c'est ennuyeux à coudre ! l'étoffe est si épaisse ! j'ai... > Lire la suite
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BLANCHE : As-tu bientôt fini ton jupon ? LAURENCE : Non, pas encore. (Elle bâille.) Comme c'est ennuyeux à coudre ! l'étoffe est si épaisse ! j'ai le doigt tout abîmé ! BLANCHE : Mon ouvrage, à moi, n'est pas plus agréable ! Il faut piquer le corsage : c'est dur ! j'ai déjà cassé trois aiguilles. LAURENCE : Nous menons une bien triste existence depuis la mort de pauvre maman ! Toujours travailler pour la poupée de Gizelle ! toujours être à ses ordres ! BLANCHE : Et Léontine ne veut pas comprendre que c'est ennuyeux pour nous ; que nous perdons notre temps ; que nous n'apprenons rien ! LAURENCE : Et comme c'est amusant d'aller aux Tuileries avec Gizelle pour jouer avec des enfants de quatre à six ans ! BLANCHE : Et les bonnes qui veulent toujours que nous cédions aux enfants, que nous fassions toutes leurs volontés. LAURENCE : Et tous les jours, tous les jours la même chose ! ... Je vais me reposer pendant que nous sommes seules ! C'est fatigant de toujours travailler ! (Elle pose son ouvrage et se met à l'aise dans un fauteuil.) BLANCHE : Je vais faire comme toi ; d'ailleurs j'ai presque fini ce corsage ! (Elle pose son corsage près de la poupée et se repose comme Laurence ; toutes deux ne tardent pas à s'endormir.) Contient : Les caprices de Giselle Le dîner de mademoiselle Justine On ne prend pas les mouches avec du vinaigre Le forçat Le petit de Crac