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En prenant le contrepied du postulat, encore dominant dans les départements de littérature et dans les programmes de l'école publique, que les interprétations "savantes" des récits littéraires prennent leurs distance avec des phénomènes relatifs à la pratique "ordinaire" de la lecture (implication affective dans l'histoire, croyance en l'existence des personnages), Aurélien Maignant pose l'hypothèse que la distinction entre lecture "ordinaire" et "lecture savante" est largement caduque. En effet, aucun discours porté sur une fiction ne peut s'empêcher de proposer une version alternative du monde raconté, version à laquelle il fait semblant de croire. Chaque interprète se situe dans une position comparable à celle des personnages, non pas en habitant directement la fiction, mais indirectement, en la cohabitant. D'Edgar Allan Poe au marquis de Sade, en passant par Horace de Corneille, cet ouvrage s'interroge sur les univers de croyance comme mises en jeu du monde.
"Croire" à la fiction ? Le présent essai fait l'hypothèse qu'aucun discours porté sur une fiction, soit-il "savant" ou "ordinaire" ne peut s'empêcher de proposer une version alternative du monde raconté, version à laquelle il fait semblant de croire. Cela revient à affirmer que chaque interprète, par son discours, cohabite la fiction qu'il comme