Biographie de Vonnick Caroff
Emmanuel Guibert dont elle admire le trait, le dessin et l'intelligence du regard. Elle le place près d'Hokusai, un point c'est tout. Anne-Louise Trividic, écrivain, scénariste et comédienne... en outre extra-lucide. Ici présente, elle augmente la peinture d'un médium qui fait loupe. Citer tous les noms auprès desquels elle a travaillé retarderait la dégustation. Michel Rostain, l'homme des trois coups, qui du premier obtient le Goncourt.
A vos tablettes : Wikipédia n'y parle pas d'huître bleue, de comète, des étincelles du piano, pas plus que de l'activité de forges antiques sous sa maison de Trinquetaille. Thierry Guidet le fameux journaliste et écrivain, oenologue infaillible et grand seigneur. Son absence est impensable. Pour la cérémonie elle a choisi un vin de Loire en écho à son très beau livre : La compagnie du fleuve, le vin des frères Foucault.
Antoinette Dilasser, écrivain. Par quelle grâce est-elle ici, celle qui a si bien parlé du verbe et qui sait tout de la peinture ? Un immense bouquet pourpre et parfumé de la rose Dame de Kerlouan à son intention. Elisabeth Pasquier, l'amie sociologue et écrivain qui l'a introduite dans la nurserie d'huîtres de son fils Pierre en Vendée. Elles en ont partagé des sombres et des claires ! Ses sms-haïkus-contemporains vifs, chaleureux, complices ont rythmé les longues heures du travail d'atelier.
Catherine Mesnard-Bornibus, comédienne au beau rôle d'éveilleuse. Elle guette, elle cueille, elle scrute, elle devine. Dans l'or de ses bacs de trempage, elle développe dans l'ombre un pan de clarté vive. Isabelle Arzul est docteur en parasitologie, chercheur à l'Ifremer et coordonnateur au Laboratoire de Référence de l'Union Européenne. C'est à la faveur d'un échange sur les huîtres dans l'atelier qu'en une fraction de seconde et sans réserve, elle a bien voulu prendre part au banquet.
Christine Lapostolle, levée à l'aube pour lire, relire, découvrir, assise en sa haute fenêtre éclairée. Fallait-il chercher cette matinale du côté du soleil levant et faire 40 000 kms... ou sauter trois rues vers les chromatismes légendaires sur le couchant ? C'est là qu'elle écrit.