Biographie d'André Mathieu
André Mathieu, poète, a été découvert par Aragon qui le publie dès 1950 dans Les Lettres Françaises et Pierre Seghers qui édite ses deux premiers recueils salués avec enthousiasme par Gaston Bachelard : 'je m'émerveille de vos poèmes", Jean Cayrol : "voici une poésie qui atteint le sublime et qui s'y maintient", Guillevic : "Jetai lu et relu : Tu es un Poète !". Eluard et Elsa Triolet le sélectionnent dans l'anthologie La Belle Jeunesse.
Traducteur "admirable", selon Marguerite Yourcenar, de Strindberg et de Gunnar Ekelôf (Gallimard), il représente la France au colloque international en langue anglaise sur la poésie européenne à Helsinki en 1997, mais malgré les appréciations élogieuses d'amis fidèles, tels que Claude Roy, Charles Dobzynski, Jean-Pierre Faye, etc. et les traductions récentes de quelques poèmes en langue étrangère dont l'arabe et le russe, le nom d'André Mathieu a pour ainsi dire disparu des anthologies, compilations, catalogues d'éditeurs et de la presse littéraire spécialisée.