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En 1793, pour répondre à l'appel de la Convention, douze mille volontaires s'étaient enrôlés pour aller combattre les brigands vendéens qui depuis le mois de mars remportaient victoire sur victoire sur les armées de la République... On avait bien expliqué à ces volontaires que les Vendéens refusaient d'aller aux frontières combattre les ennemis de la France et, qu'en conséquence, ils étaient considérés comme traîtres envers la patrie. Certains le comprirent comme un appel patriotique pour la défense de la jeune République, d'autres ne virent là qu'un moyen de satisfaire des goûts moins nobles, tout en y trouvant un intérêt pécuniaire... En janvier 1794, les colonnes infernales de Turreau désolent la Vendée par le fer et par le feu, alors que l'armée vendéenne venait d'être anéantie à Savenay. Une paix juste aurait pu mettre un terme à ces combats fratricides : la marche incendiaire de ces colonnes ne fit qu'exalter la colère des Vendéens et la reprise de la guerre. L'ouvrage qui est présenté au lecteur tend à vouloir démontrer qu'en posant un regard objectif sur l'un des aspects de notre histoire comme, les causes profondes d'une guerre civile ne s'expliquent pas à coup d'invectives, mais dans les raisons qui l'ont provoquée. Les guerres de l'Ouest n'opposaient pas seulement royalistes contre républicains, chrétiens contre déchnistianisateurs, mais aussi Paris contre la Province. Reprenant cette histoire qui a déjà suscité une très abondante production historique et une polémique autour du génocide vendéen, c'est cette opposition Paris- Province que Jean Tabeur a souhaité mettre en lumière Jean TULARD, de l'Institut, extrait de la préface.