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Dans cette lecture très novatrice, qui se situe aussi bien à l'écart de la critique littéraire que d'une analyse sociologique, il ne s'agit pas de décrypter dans les thèmes baudelairiens les bouleversements économiques et sociaux mais, par un effet de miroir, d'éclairer les uns par les autres. Le développement d'une société industrielle de masse, l'avènement d'un prolétariat, l'expérience de la foule dans une grande ville, celle du choc, la marchandise, la "perte d'auréole" du poète, autant de situations exemplaires à partir desquelles Baudelaire "le premier à avoir appréhendé la force productive de l'homme réifié" ici rapproché de Blanqui et de Nietzsche, invente, selon Benjamin, un héroïsme moderne.
Un homme perdu dans la foule, un flâneur en pleine nuit, un artiste déchu : pour Walter Benjamin, la poésie de Baudelaire est celle de l'homme déboussolé par le capitalisme marchand. Une lecture philosophique et novatrice de l'auteur des "Fleurs du mal" par l'un des grands penseurs de notre temps.
Walter Benjamin (1892-1940) était aussi traducteur littéraire, notamment de Baudelaire et de Proust. Hannah Arendt disait de lui qu'il "pensait poétiquement".