Olivier Fillieule est professeur de sociologie politique à l'université de Lausanne (IEPHI-Crapul) et directeur de recherche au CNRS (CESSP Paris 1-Panthéon-Sorbonne). Il mène des recherches sur la dynamique des mobilisations sociales et politiques, la manifestation de rue et le maintien de l'ordre, la sociologie de l'engagement et du militantisme. Parmi ses ouvrages : La Manifestation (avec D. Tartakowski), Presses de Sciences-po, 2013 ; Dictionnaire des mouvements sociaux (codirection avec L.
Mathieu et C. Péchu), Presses de Sciences-po, 2009. Sophie Béroud est maîtresse de conférences en science politique à l'université Lyon-2 et membre du laboratoire de recherche Triangle. Ses travaux portent principalement sur le syndicalisme, les conflits du travail et les transformations du salariat. Parmi ses ouvrages : En quête des chues populaires. Un essai politique (avec P. Bouffartigue, H. Eckert et D.
Merklen), La Dispute, 2016 ; Quand le travail se précarise, quelles résistances collectives ? (codirection avec P. Bouffartigue), La Dispute, 2009. Camille Masclet est membre du Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (CresspaCSU) et enseigne à l'université de Nanterre. Ses recherches portent sur les mouvements féministes, les trajectoires militantes et les processus de socialisation (politique, familiale, de genre).
Isabelle Sommier est professeure de sociologie politique au département de science politique de l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et chercheure au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP). Ses travaux sont au croisement de la sociologie des mouvements sociaux depuis les années 1968 et de la sociologie de la violence. Elle est notamment l'auteure de Penser les mouvements sociaux (avec O.
Fillieule et E. Agrikoliansky), La Découverte, 2010, et de La Violence révolutionnaire, Presses de Sciences-po, 2008.