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Ma stupéfaction jadis à découvrir que la plupart des interprètes de Camus préféraient ignorer ou carrément refuser ce que son oeuvre doit à ses " préoccupations chrétiennes " vira à la colère. Il en résulta, voilà une dizaine d'années, un petit essai qui tourna au pamphlet, saillies et railleries. J'y reviens, à la faveur de circonstances que j'expose plus loin, et sans rien renier de mon irritation et de mes assertions je prends le parti de reprendre le vieux texte dans une écriture plus tempérée. [...] Parmi toutes les prépositions qui peuvent approcher la relation qu'entretenait Camus avec la foi chrétienne je n'ai pas ignoré contre ; je n'ai pas retenu pour ; j'ai choisi vers, et c'est un vers d'évidence. Mais cette évidence ne se fonde que sur des indices textuels, telle ou telle séquence, telle ou telle phrase distraitement omises ou soigneusement escamotées par ceux ou celles que chagrine le moindre soupçon d'un Camus infecté par le virus évangélique. Ce qu'il en fut de Camus, au fil des saisons et des raisons, dans le secret de son coeur, par-delà tous les mots, avec le Christ et l'Eglise catholique, m'échappe comme cela échappe à n'importe qui. Christianiser Camus est une niaiserie, le déchristianiser aussi. Je le dis, je le redirai avec lui : " Ce n'est pas si simple, ce n'est pas si simple ! "