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Tout homme recherche le bonheur en cette vie. Mais il arrive qu'une expérience individuelle ou collective pose le problème de la fragilité congénitale de l'humanité. Cette fragilité soulève la question de l'intervention divine dans le monde et éventuellement d'un au-delà de ce monde et d'une possible victoire sur la mort et l'injustice. L'évangile propose le paradoxe des Béatitudes : les pauvres sont déjà heureux, mais pas encore totalement (conférences de J.-M. Van Cangh et Th. Soding). Les Béatitudes ne sont pas une renonciation aux biens terrestres devant les puissances du mal, mais une anticipation joyeuse de la béatitude eschatologique (Cl. Geffré). La doctrine du péché originel, correctement comprise, peut aider à comprendre l'expérience de la faute à l'intérieur de la recherche du bonheur (J. Famerée). Le programme éthique des Béatitudes est étudié ensuite à la lumière de Grégoire de Nysse (S. G. Hall). O. H. Pesch étudie le désir naturel chez St. Thomas d'Aquin. Ce désir ne peut pas aboutir par ses propres forces, mais il ne peut pas être vain, puisque Dieu a créé la nature humaine avec le dessein de lui communiquer quelque chose de sa propre béatitude. W. Pannenberg aborde alors l'espérance chrétienne proprement dite en montrant qu'elle ne repose pas sur le désir de l'homme, mais sur Dieu lui-même qui a ressuscité Jésus de la mort. A. Heron présente les textes de l'Assemblée de Westminster (1640) qui ont pris forme dans le grand et le petit Catéchisme et les compare aux Institutes de Calvin (1559). Christine Axt-Piscalar étudie la notion de bonheur chez Kant fondée à la fois sur l'éthique et la religion. M. Begzos présente la vision de l'église orthodoxe sur l'eschatologie. L'orthodoxie peut-elle penser l'eschatologie sans oublier l'action prophétique en ce monde ? P. Gisel traite des exigences de la pensée post-moderne : volonté d'autonomie, dissolution des hiérarchies et sécularisation de l'expérience transcendante. Comment envisager ces exigences sans évoquer " le moment de la modestie " ? Dieu, tout simplement parce qu'il est Dieu, veut le bonheur de tous les hommes et en particulier des " pauvres ". Mais cela reste de l'ordre de l'espérance et du mystère.