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Entre 1845 et 1865, l'estampe, omniprésente, atteint son apogée : elle donne des illustrations et des caricatures à la presse, des gravures de modes, reproduit les tableaux des maîtres, orne le fronton et les pages des livres. En réaction à leur jeune rivale photographique, l'eau-forte, et bientôt la lithographie, acquièrent même le statut d'oeuvres d'art originales. Baudelaire, qui se proposait de glorifier "le culte des images et commença par publier des comptes rendus du Salon annuel de peinture, participe activement à ce climax. Il s'engage auprès de ses amis graveurs, Daumier et Meryon, plus tard Manet, Legros, Whistler et Jongkind, fait l'éloge de leurs oeuvres et les met en relation avec le monde de l'édition. Ils lui offrent en retour des épreuves choisies, qu'il conserve avec soin, comme il le faisait déjà du temps de sa jeunesse émancipée sur l'île Saint-Louis. Sa "primitive passion" pousse aussi Baudelaire vers de tout autres images, la masse innombrable et éphémère des caricatures et des gravures de modes, dont il extrait sa théorie du comique, de l'artiste et, plus tard, du Peintre de la rie moderne. La même interrogation sur le sens des images se prolonge clans les poèmes inspirés par des estampes et dans le frontispice qu'il souhaita, de 1859 à 1865, donner aux rééditions des Fleurs du mal.
Agrégée de Lettres classiques, Claire Chagniot a soutenu en 2010 la thèse dont est extraite cette monographie. Elle poursuit ses recherches sur les relations entre littérature et estampe, aux me et XXe siècles.
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