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L'ouvrage tient en bonne partie de l'enquête, du jeu de piste... Tout a commencé avec la découverte d'un album de photographies d'amateur de la fin du XIXe siècle contenant près de 90 clichés. Fait exceptionnel, la plupart d'entre eux étaient datés ! et légendés. C'était une sorte de carnet de bord, de journal intime par l'image dont ne restait qu'un fragment correspondant à la période comprise entre le 19 avril et le 14 juillet 1898. La plus grande partie des clichés avaient été pris dans le Cantal, à Aurillac, et quelques autres dans la région, à Riom-ès-Montagne, Apchon ou Cheylade, ou en Aveyron, à Rodez. L'auteur était visiblement un officier affecté au 139e régiment d'infanterie alors basé à Aurillac. L'enquête a permis d'avancer un nom : celui du lieutenant Jean-Marie Dorgans. Bien sûr, cet album constitue un extraordinaire témoignage visuel sur la vie sociale dans le Massif central urbain de la fin du XIXe siècle, et tout particulièrement à Aurillac. Il décrit la participation de son auteur à des activités citadines, à des excursions, à la vie de garnison. Les lieux, les événements représentés ont pu être identifiés, replacés dans leur contexte grâce aux archives et à la presse locale du moment. Mais ces documents iconographiques révèlent aussi de quelle façon un officier de la Belle Epoque noue un rapport particulier avec la ville de garnison, avec la société urbaine, avec la région au sein desquelles il est temporairement affecté. De plus, ce recueil, subjectif et suggestif, constitue un formidable témoignage sur la pratique de la photographie d'amateur à la fin du XIXe siècle.