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Il est fini le temps où, généralement à l'écart du village, les lavoirs rassemblaient les lavandières. La buée avait fait bouillir le linge à la maison et il fallait dès lors le, rincer à l'eau claire. Quand on se trouvait loin d'une rivière, c'est à partir d'une source que l'on avait le plus souvent bâti un abri au-dessus d'un bassin aménagé. Ailleurs, dans les terres imperméables, un trou d'eau pouvait suffire. Dans chaque région, les lavoirs étaient parfois construits sur le même modèle, étonnamment harmonieux dans leur simplicité fonctionnelle. Les femmes d'aujourd'hui ne vont plus battre le linge dans les eaux vives et l'on ne voit plus de Manon des Sources que sur les écrans de cinéma de nos grandes villes bétonnées. Si beaucoup de ces lavoirs ont disparu, les cartes postales en conservent encore le souvenir. Jean Guilbaud, natif de Doué-la-Fontaine, en Anjou, a choisi dans sa collection les plus belles pour en illustrer les différents types régionaux, privilégiant celles où s'affairent des lavandières.