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De toutes les images que la postérité nous a laissées de François Ier, celle de l'amateur d'art italien est probablement l'une des plus profondément ancrées dans la mémoire collective. On sait moins la richesse des relations que le souverain a nouées avec le Nord, en particulier son intérêt pour les arts des anciens Pays-Bas méridionaux. Les artistes flamands, spécialement les portraitistes, ont joué un rôle de premier plan dans la vie culturelle française de l'époque. Ainsi François Ier confie-t-il à des Flamands le soin d'exécuter ses portraits ou ceux de son entourage. Jean Clouet, portraitiste officiel du premier roi Valois, en est l'exemple le plus fameux. D'autres personnalités flamandes sont présentes à la cour de France, comme les peintres et dessinateurs Gauthier de Campes, Godefroy le Batave, Léonard Thiry ou Noël Bellemare, au service de François Ier ou actifs sur les chantiers royaux, notamment à Fontainebleau. Leur influence s'étend aux domaines de la majolique, des arts dits "décoratifs" et de la gravure. La place de l'art flamand dans les collections royales françaises constitue un autre volet des relations entre le roi de France et les productions artistiques du Nord. A cet égard, la tapisserie est un champ d'acquisition exceptionnel pour le souverain français. La musique n'est pas en reste : plusieurs compositeurs flamands, ou d'origine flamande, fréquentent la chapelle royale de François le. Fruit d'un travail collectif, cet ouvrage réhabilite la présence, longtemps négligée, des arts du Nord à la cour de France.