" L'analyste ne s'autorise que de lui-même ", tel fut le verdict de Lacan sur la très délicate question de l'autorisation. Scandale et incompréhension... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
28,00 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 2 août et le 7 août
" L'analyste ne s'autorise que de lui-même ", tel fut le verdict de Lacan sur la très délicate question de l'autorisation. Scandale et incompréhension garantis. Pourtant, dans cet écart grammatical discret entre " analyste " et " lui-même ", gît peut-être la source inépuisable du transfert, mis ainsi en relation, par la seule vertu de cette notion d'" autorisation ", avec la détermination centrale de la personne fictive chez Hobbes. D'où l'idée d'aller enquêter sur la troisième personne, aussi bien au niveau de la constitution de l'Etat moderne, que dans l'" irréductible ambiguïté " (Lacan dixit) du transfert. Car entre le " il " de " il a dit " et le " il " de " il pleut ", aux frontières de la persécution et du destin, psychanalyse et pouvoir d'Etat développent des stratégies incompatibles, qui les rendent sourds l'un à l'autre. Pourquoi ?