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Une vie brève, une oeuvre fulgurante. 1952 : naissance d'Alix Cléo Roubaud à Mexico. Enfance rythmée par les voyages et les déménagements, au sein d'une famille de diplomates. 1975 : s'installe à Paris et s'inscrit à l'université Paris VIII. En 1976, commence une thèse sur Wittgenstein sous la direction de Jacques Bouveresse. Mène une vie sociale intense, faite de nombreuses rencontres, dont celle de Jean Eustache, en 1979, et de Jacques Roubaud, qu'elle épouse le 11 juin 1980. 1981 : tournage des Photos d'Alix, de Jean Eustache, qui recevra le César du meilleur court-métrage de fiction en 1982. 1982 : sélectionnée par Alain Desvergnes (alors directeur de l'Ecole de photographie d'Arles) pour les Rencontres de la photographie de 1983. L'exposition de "Si quelque chose noir" aura lieu en juillet 1983, après sa mort. 1983 : meurt le 28 janvier 1983 d'une embolie pulmonaire, rue des Francs-Bourgeois à Paris. 1984 : publication de son journal intime aux éditions du Seuil. La première rétrospective d'envergure Jusqu'en 2009, l'oeuvre d'Alix Cléo Roubaud a été presque entièrement oubliée. Jacques Roubaud disposait des six cent cinquante-deux photographies laissées pêle-mêle après sa mort. Ces images ont aujourd'hui rejoint les prestigieuses collections de différentes institutions (BnF, Musée national d'art moderne, Maison européenne de la photographie, etc.). La BnF a reçu deux ensembles, qui constituent un fonds de 148 épreuves uniques. L'exposition qui se tiendra sur le site François-Mitterrand, du 28 octobre 2014 au 25 janvier 2015, présentera des photographies issues de ces différents fonds, afin de donner une vision exhaustive du travail de la photographe : une oeuvre à la fois intime, arrimée à sa biographie - elle-même, ses proches, ses objets familiers, ses médicaments, ses addictions - et profondément expérimentale. Alix Cléo considérait en effet le négatif comme "la palette du peintre" : une fois obtenu le tirage souhaité, le négatif était détruit. Il existe donc très peu de tirages, tous réalisés de sa main.