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Malgré son éloignement des fronts européens, Alexandrie fut entrains dans le maelström de la Première Guerre mondiale. En février 1915, Britanniques et Alliés choisissent la ville comme base arrière de la téméraire entreprise du Lord de l'Amirauté, Winston Churchill, d'ouvrir un front contre les Turcs, en forçant le verrou des Dardanelles pour atteindre Istanbul. Soudain, à Alexandrie, un rassemblement aussi rapide qu'inattendu de milliers de Britanniques, d'Australiens, de Néo-Zélandais, de Canadiens, d'Indiens, ainsi que de Français. de Tirailleurs Sénégalais venus d'Afrique subsaharienne, de Madagascar et des Somalis. Ils côtoient les camps des civils internés, Allemands et Austro-Hongrois, des prisonniers de guerre, Turcs du front de l'Est du canal de Suez où se livrent d'autres batailles, l'Empire ottoman cherchant à défendre ses provinces contre les assauts britanniques. Bien vite, le carnage des Dardanelles ramène vers Alexandrie les bateaux-hôpitaux convoyant d'innombrables blessés : on en soignera plus de cent mille dans la ville devenue un immense hôpital. Ce drame continuera jusqu'en février 1916, lorsque les Alliés abandonneront leur projet de forcer le passage de Gallipoli et se tourneront vers Salonique. Mais les blessés seront soignés pendant plusieurs années encore, certains reposent dans les cimetières militaires qui parsèment encore la cité. Un épisode soudain dont l'ampleur marquera l'histoire d'Alexandrie.