Né en 1947 à Clermont-Ferrand, Gérard Bocholier y a fait ses études et y a enseigné la littérature française en classe de lettres supérieures. La lecture de Pierre Reverdy, à qui il a consacré deux essais en 1984 et 2016, a largement déterminé sa vocation de poète. En 1976, il participe à la fondation de la revue de poésie Arpa qu'il dirige depuis 1984. D'autres rencontres éclairent sa route : celle de Jean Grosjean et Jacques Réda, mais aussi l'amitié du poète de Suisse romande, Anne Perrier, dont il a préfacé les oeuvres en 1996.
Son activité de critique de poésie n'a cessé de se développer : dans la Nouvelle Revue Française, la Revue des Belles Lettres (Genève), le Nouveau Recueil. Certains de ses articles sont réunis dans le volume Les Ombrages fabuleux en 2003. Il est responsable de la poésie dans le magazine La Vie et tient une chronique sur le site Recours au poème. Depuis 2009, il se consacre surtout à l'écriture de " psaumes " : Psaumes du bel amour, en 2010, avec préface de Jean-Pierre Lemaire, et Psaumes de l'espérance, en 2012, avec un envoi de Philippe Jaccottet.
En 2014 a paru Le poème exercice spirituel, essai qui définit sa conception de la poésie. André Gide est né en 1869 à Paris, premier et unique enfant de Paul Gide, professeur de droit, qui meurt de la tuberculose en 1880. Il se retrouve seul avec une mère très rigoriste. Après son baccalauréat, il décide d'arrêter ses études pour écrire. Marqué par Amiel, il publie en 1891 les Cahiers d'André Walter.
La même année, il rencontre Mallarmé., dont il devient un familier, et Oscar Wilde. En 1895, il part pour Alger où il retrouve Wilde et lord Alfred Douglas. La même année sa mère meurt et il se marie avec sa cousine Madeleine. Les Nourritures terrestres paraissent en 1897, L'Immoraliste en 1902. Lecture de Stendhal et de Montaigne. En 1907, il cofonde la NRF. En 1923 naissance de Catherine, fille de la Petite Dame, qu'il reconnaîtra après la mort de son épouse.
Il part pour le Congo en 1925, chargé d'une enquête sur les concessions coloniales. Il se rapproche des communistes en 1930. En 1936, Retour de l'U.R.S.S., qui marque sa rupture avec le communisme. En 1941, il rompt avec la NRF, trop liée à la collaboration, et part pour la Tunisie, puis Alger où il rencontre de Gaulle. Il reçoit le Prix Nobel de littérature en 1947. En 1949, il met un point final à son Journal.
Il meurt en 1951 d'une congestion pulmonaire.