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Paris, 13 juillet 1793. Charlotte Corday, 24 ans, assassine Marat, symbole de la Terreur. Quatre jours plus tard, elle est guillotinée. Pour le jeune et enthousiaste philosophe Adam Lux dont les idéaux révolutionnaires ont volé en éclats face à l'ultraviolence politique, quelque chose de très intime se brise aussitôt. Dans un geste suicidaire, il rédige alors et publie un éloge ardent de Charlotte Corday qui le conduit, lui aussi, à la guillotine. Stefan Zweig a consacré à cet homme venu d'Allemagne participer à une révolution, qui refusait de mentir et qui mourut dans l'adoration politique d'une femme cette pièce étonnante et méconnue, traversée par trois thèmes : les idéaux déçus, l'engagement des intellectuels, et la difficulté à faire les bons choix. On trouvera en annexe, pour la première fois republié, l'éloge de Lux à celle que Lamartine appellera "l'ange de l'assassinat".
Mourir pour ses idées, se suicider politiquement, devenir un martyr, c'est être un vaincu de l'Histoire, et c'est ce que fit le jeune philosophe révolutionnaire Adam Lux le 4 novembre 1793, jour où il fut guillotiné pour avoir écrit et publié un éloge de Charlotte Corday. Zweig a écrit en 1928 sur cet homme qui mourut dans l'adoration politique d'une femme un texte étonnant, traversé par trois thèmes : la déception en politique ; l'engagement politique des intellectuels ; et l'art de se tromper politiquement.