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A partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, pour la première fois dans l'histoire du monde, des hommes et des femmes s'assemblèrent afin, non pas de réformer le système esclavagiste ou bien d'aider à l'affranchissement de certains esclaves, mais de mettre un terme définitif à l'institution esclavagiste dans son ensemble. Cette "formidable expérience", comme l'ont appelée les abolitionnistes anglais, a depuis lors suscité maintes interprétations. Mais l'essentiel de l'effort a porté en direction de l'abolitionnisme britannique, ainsi qu'à la recherche de la cause ou du facteur capable d'expliquer cette profonde. Quelques-uns des meilleurs spécialistes internationaux de l'histoire de l'abolitionnisme occidental ont bien voulu, ici, se prêter à un autre exercice essayer, non pas d'expliquer, mais de comprendre comment les abolitionnistes percevaient eux-mêmes les choses, en se focalisant pour cela sur trois pays de l'Europe continentale, la France, le Portugal et la Suisse. On comprend alors combien le combat mené par les abolitionnistes était véritablement révolutionnaire, niais aussi combien ces derniers étaient attachés à la mise en pratique de méthodes réformistes. Avec ses forces, ses faiblesses et ses ambiguïtés, l'abolitionnisme européen est ainsi replacé dans un processus plus vaste, dont il est issu et qu'il a aussi sans doute conduit à orienter: celui de la progressive démocratisation et "modernisation de nos sociétés européennes".
Professeur des Universités, ancien membre de l'Institut universitaire de France, membre de 1'Academia Europaea, Olivier Pétré-Grenouilleau enseigne à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris (Sciences Po).