Stéphane Melchior-Durand naît en 1965, en Bretagne. Passionné par les mythologies, il fait de longues études d'histoire de l'art avant d'écrire ses propres histoires. Aujourd'hui scénariste, il imagine des films d'animation et participe à l'écriture de courts et de longs métrages pour le cinéma ou la télévision. Clément Oubrerie naît en région parisienne en 1966. Après le bac, il entame des études d'arts graphiques à l'école Penninghen, qu'il interrompt quatre ans plus tard pour partir aux États-Unis.
Il y passe deux années, exerce toutes sortes de métiers et y voit ses travaux publiés pour la première fois. De retour en France, il illustre des ouvrages pour la jeunesse - une quarantaine à ce jour -, s'ouvre avec succès aux techniques numériques de l'animation et crée notamment l'univers graphique des Moot-Moot, la série télévisée d'Éric et Ramzy. Pour «Aya de Yopougon», il donne vie avec esprit et authenticité au récit de Marguerite Abouet, et montre avec brio que son talent s'exerce aussi en bande dessinée.
Il y prend goût et signe en 2008 une adaptation savoureuse et singulière de «Zazie dans le métro», le roman de Raymond Queneau. Clément Oubrerie est également cofondateur d'Autochenille Production, qui a adapté pour le cinéma « Le Chat du Rabbin » de Joann Sfar, et «Aya de Yopougon», dont la sortie en salles est prévue pour début 2013. Philip Pullman est né en 1946, à Norwich, en Angleterre. Son père, pilote de chasse de la R.A.F., est tué en février 1954, au large du Kenya.
La mère et ses deux jeunes fils, installés en Rhodésie du Sud, reviennent en Angleterre. Les deux frères sont élevés par les grands-parents maternels dans le Norfolk, tandis que leur mère travaille à Londres. Les garçons grandissent dans une atmosphère religieuse et paisible. Le grand-père, pasteur anglican, passe ses soirées à leur raconter des récits de la Bible. C'est en découvrant à l'école la «Ballade du Vieux Mari» de Coleridge, que Philip Pullman commence à être attiré par l'écriture.
Mais une vie de voyages prend le relais : sa mère s'est remariée avec un pilote de la R.A.F. et elle emmène les deux jeunes garçons avec elle en Australie. Philip, âgé de neuf ans, découvre les magazines illustrés -«Batman» et «Spiderman»- et les émissions radiophoniques, qui stimulent son imagination : le soir, il improvise la suite de ces aventures à l'intention de son frère. A l'âge de dix ans, il retourne en Grande-Bretagne, au pays de Galles, et emménage avec toute la famille, agrandie de deux autres enfants.
Il passe son temps à lire, à écrire des poèmes, à peindre et à jouer de la guitare. A treize ans, il rencontre un professeur qui le soutient dans son désir de devenir écrivain et lui permet d'obtenir une bourse pour préparer l'examen d'entrée à Exeter College, à Oxford, en 1965. Déçu par le niveau de l'enseignement, il envisage de suivre un autre cursus l'année suivante, en sciences politiques, philosophie et psychologie, mais sa requête est refusée.
Il passe l'examen final avec la mention passable. Lors de sa dernière année à l'université, à travers la lecture du roman de Mikhaïl Boulgakov, «Le Maître et Marguerite», Philip Pullman découvre le genre du réalisme fantastique. Il commence à écrire un premier roman mais, appelé en Ouganda pour s'occuper de sa mère malade, il ne le termine pas. Après divers métiers, dont celui d'apprenti bibliothécaire, il mène à bien un nouveau projet de roman, un «thriller métaphysique», qu'il publie et pour lequel il obtient un prix.
Il suit ensuite une formation pour devenir instituteur pour des élèves de neuf à treize ans, à Oxford. C'est en préparant des représentations théâtrales pour son établissement qu'il se met à écrire lui-même des pièces qui seront la première ébauche de ses romans pour enfants. Ses premières histoires policières fantastiques, qu'il écrit à raison de trois pages par jour, lui permettent bientôt de prendre un emploi à mi-temps à Oxford.
Il devient formateur pour de jeunes professeurs en animant un atelier de conteur qui insiste particulièrement sur la mythologie grecque. Les romans s'enchaînent. Dès 1985, il commence une série policière dont l'héroïne, Sally Lockhart, doit beaucoup au célèbre Sherlock Holmes, et dont l'action se situe dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle. Mais c'est avec la trilogie «À la croisée des mondes», qu'il a mis sept ans à écrire, que Philip Pullman connaît.
Clément Oubrerie naît en région parisienne en 1966. Après le bac, il entame des études d'arts graphiques à l'école Penninghen, qu'il interrompt quatre ans plus tard pour partir aux États-Unis. Il y passe deux années, exerce toutes sortes de métiers et y voit ses travaux publiés pour la première fois. De retour en France, il illustre des ouvrages pour la jeunesse - une quarantaine à ce jour -, s'ouvre avec succès aux techniques numériques de l'animation et crée notamment l'univers graphique des Moot-Moot, la série télévisée d'Eric et Ramzy.
Pour «Aya de Yopougon», il donne vie avec esprit et authenticité au récit de Marguerite Abouet, et montre avec brio que son talent s'exerce aussi en bande dessinée. Il y prend goût et signe en 2008 une adaptation savoureuse et singulière de «Zazie dans le métro», le roman de Raymond Queneau. Clément Oubrerie est également cofondateur d'Autochenille Production, qui a adapté pour le cinéma «Le Chat du Rabbin» de Joann Sfar, et «Aya de Yopougon», dont la sortie en salles est prévue pour début 2013 .