À la Renaissance, le terme de " prononciation " définit prioritairement le champ de l'action rhétorique et réfère à la part sensible du discours... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
48,00 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 9 octobre et le 11 octobre
À la Renaissance, le terme de " prononciation " définit prioritairement le champ de l'action rhétorique et réfère à la part sensible du discours de l'orateur (le geste et la voix). Or, à un moment où l'imprimé semble d'ores et déjà s'être imposé, la lecture à haute voix et l'art de bien prononcer continuent à être valorisés dans les pratiques culturelles et cet ouvrage tente de montrer qu'à la Renaissance et encore au XVIIe siècle, l'écrit est, malgré une idée reçue, concurrencé par l'oral. Cette concurrence entre deux modes de transmission possibles des textes n'est pas seulement analysée ici en termes théoriques (à travers les arts poétiques ou rhétoriques et les discours sur les langues) mais elle est aussi étudiée en termes pratiques, c'est-à-dire dans des domaines ou l'expression orale et la diction sont nécessaires : poésie, musique, oraison et théâtre.
Au terme d'un parcours qui fait ainsi passer de la prononciation en poésie à l'articulation des langues vulgaires, cet ouvrage se propose donc de réévaluer la relation entre le dit et l'écrit afin de montrer que les XVIe et XVIIe siècles n'ont pas négligé ce que
Paul Zumthor appelait la " voix " et ont même réfléchi à la manière dont la possible profération d'un texte pouvait influer sur son écriture même.
A Haute Voix. Diction Et Prononciation Aux Xvieme Et Xviieme Siecles, Actes Du Colloque De Rennes Des 17 Et 18 Juin 1996 est également présent dans les rayons