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A partir de janvier 1941, le Parti communiste clandestin constitue dans l'agglomération rouennaise occupée par l'armée allemande depuis le 9 juin 1940, plusieurs groupes de combattants ayant pour mission de commettre des attentats contre les forces d'occupation et leurs intérêts. L'une de ces formations, identifiée sous le nom de code Lorraine, va se montrer particulièrement active durant l'année 1943.
Composé en grande partie de jeunes recrutés dans les communes ouvrières de la rive gauche de la Seine, ce groupe de Francs-tireurs et partisans, longtemps dirigé par André Duroméa futur maire du Havre, s'illustre en multipliant dans la région rouennaise les déraillements de trains et les attaques contre les soldats ennemis. En tout, près de quarante-cinq attentats leur seront attribués. Mais l'espérance de vie d'un résistant excédant rarement six mois, les patriotes de ce groupe qui ont trouvé refuge dans une grotte à Barneville-sur-Seine, près de Bourg-Achard, dans le département de l'Eure, sont neutralisés le 24 août 1943 par les policiers allemands et français.
Cette opération, qui passe pour être la plus grande expédition répressive menée sous l'occupation contre la Résistance normande, se traduit par la mort de deux résistants et l'interpellation de onze autres. Durant plusieurs mois, les combattants FTP capturés seront internés à la prison Bonne-Nouvelle de Rouen avant d'être fusillés ou déportés dans les camps de concentration allemands. L'épopée de ces jeunes résistants, connus après la guerre sous le nom de maquis de Barneville, n'avait jamais été jusqu'à aujourd'hui racontée dans le détail.
Plus de soixante-dix ans après les faits, alors que les derniers acteurs de cette histoire s'éteignaient en 2012, l'auteur de cet ouvrage s'est donné pour ambition de faire toute la lumière sur l'histoire de l'un des plus prestigieux groupes de maquisards normands.