La lumière de mon coeur Se perd dans l'espace Elle ne laisse pas de trace Juste deux ombres s'obstinent Face à face : La sultane aux ailes invisibles L'esclave aux poings liés Qui est déjà morte ? Qui reste à tuer ? ... Au-delà des simples mots qui forment ces poèmes, il y a du vécu, du subi et du rêvé. Longtemps condamnés au silence, au nom d'une certaine pudeur, ces poèmes ne portent pas de titre individuel. Les vers naissent et survivent dans l'indéterminé, dans une forme d'indicible, auquel on ne donne pas de nom.