Au fond, l'homme et le poète que fut Maïakovski n'auront jamais cherché qu'à déplaire, et c'est dans la mesure où il y aura échoué qu'il aura atteint à ce clignement d'yeux d'une civilisation qu'on appelle la postérité. Une postérité qui l'eût probablement fait éclater d'un rire compulsif, si on la lui eût présentée sur un plateau d'argent. Satisfaction égotique d'un artiste autocentré. Angoisse sourde du message à laisser.