Poète, écrivain, voyageur, archéologue et médecin de marine, Victor Segalen (1878-1919) est l'un des témoins majeurs du tropisme extrême-oriental qui traverse la littérature française au début du XXe siècle. Sa poésie, ses textes romanesques, ses récits de voyage disent à quel point l'empire chinois finissant fut pour lui une source d'inspiration. Mais de quel Orient nous parle Segalen, et qu'allait-il y chercher ? Quelle est la nature profonde de cette connaissance de l'Est que, dans le sillage de Paul Claudel, il semblait si soucieux d'approfondir ? Des sinologues, des critiques, des lecteurs, tous attachés par un lien fort à l'un des aspects de son oeuvre, tentent ici de répondre à ces questions.