" De la terre nous fuyons toujours Dans un désir éternel qui s'use tous les jours On se sent trahi par la pluie monotone Seule ta voix réanimera un chant atone Qui viendra à notre secours pour briser les chaînes C'est là une énigme qui donne de la haine Mais laissons passer le présent qui est connu Puisque nous sommes des hommes à demi nus Et pourtant on s'agrippe à chacun de nos rencontres On tend le cou pour saisir le futur sans se mesurer à la montre C'est bien l'autre qui viendra exploser le moment provisoire Plongé dans les décors du grand soir Nulle présence de l'anéantissant n'est à renier L'essence de la beauté peut se relier L'orage : un grand moment dans l'existence "