Environ 400 poèmes. Extrait : Le bien qu'on pouvait faireLe secret de la vie ne nous appartient pas. Que pouvons-nous en dire ? Celui de nos amours nous met dans l'embarras Dès que le temps soupire. Lorsque minuit arrive, une dernière fois, On range ses affaires, Comme si le destin pouvait, à cet endroit, Renoncer à déplaire. Si l'on a, chaque jour, accompli, sans trembler, Son travail de lumière, Et si l'on a transmis son credo, son tracé, La taille de sa pierre, Un doute dans l'esprit vient du coeur fatigué : A-t-on donné sa vieAu profit du meilleur, avec sincérité, Protesté de folie ? Le courage, à la fin, aimerait allégerLes poids sur la balance. L'épaule a supporté plus que ne l'a montréLa main de l'existence.