Un thé au riz amer est composé de deux récits menés parallèlement. Le premier est fictif, le second, autobiographique. Ce qui ne manque pas de lui donner ce parfum de vérité si précieux, cher aux histoires vécues. En l'occurrence la dénonciation d'un milieu professionnel, celui des intérimaires, à la fois meilleure école du travail et dure réalité de l'embauche. Ses contraintes conjuguées à la considération toute relative des collègues ne permettent pas de stabiliser une vie, toujours en porte à faux.