Tu l’aimes n’est-ce pas ? Euh, oui. Et pourtant tu vas la faire souffrir, énormément souffrir ! Elle va prendre ses valises. Non, ce n’est pas possible. Et pourtant si mon petit, c’est comme ça, c’est écrit. Frédéric est troublé, il s’imagine l’espace d’une seconde sa vie sans Ophélie, les larmes lui montent aux yeux. Tu vas souffrir. Les choses vont se bousculer, rapidement, très rapidement. Je vois... Non ne me dites pas, je ne veux pas savoir. Je ne te crois pas ! lui répond-t-elle sèchement. C’est vrai qu’il a envie d’en savoir plus, mais n’ose pas se l’avouer. Jennie est concentrée, les yeux figés sur sa main. Je vois la police, plusieurs fois d’ailleurs. Ce n’est pas marrant, c’est même triste. Elle était belle. Ta maison aussi était belle. Ça veut dire quoi ? Rien mon petit, rien. Mais si ! Ah, tu écris! Tu es romancier, écrivain. C’est bizarre, j’ai comme la sensation que tu vas perdre tes idées, tu vas être déstabilisé, mais,... oh mon petit ne t’inquiète pas, ça va aller, tu as un très beau succès devant toi, c’est impressionnant ! D’ailleurs tu auras une belle surprise à la sortie de ton livre, elles viendront te voir, tu seras heureux, oui c’est ça c’est, du bonheur ! Mais d’ici là prépare-toi au grabuge mon petit.