Tibo Garcia est immédiatement reconnaissable quand il entre dans l'arène. Il se dégage de lui une aura d'élégance, de raffinement, de maîtrise interne qui transparaît dès les premiers pas. Le public ne s'y trompe pas. Le silence qu'il installe malgré lui est empreint d'une admiration préalable. On ne l'a pas encore vu toréer, mais on sait qu'il va charmer le toro, comme il charme la bête immense des arènes, cette entité animale et toujours archaïque, au sens noble du terme, que constitue tout rassemblement public.