Falsifiant des ordonnances, Thérèse a tenté d'empoisonner Bernard, son mari, un être respectable, mais froid, buté. Pour préserver sa famille du scandale, ce dernier, grand propriétaire terrien landais, a déposé en faveur de sa femme ; Thérèse a obtenu un non-lieu. Sur le chemin qui la ramène du tribunal à la propriété d'Argelouse, la ténébreuse jeune femme fait défiler sa vie, les blessures qui l'ont poussée à commettre ce crime démoniaque... Thèrèse Desqueyroux ou la saisissante plongée dans une âme noire et perdue, étouffée par le carcan d'une famille. Peut-être la plus belle, la plus violente prière romanesque de Mauriac.