L'évolution des réseaux électriques est marquée par des variations continues de leur topologie. En particulier l'intégration des productions décentralisées de plus en plus importantes de technologies variées appelées souvent non conventionnelles a soumis ces réseaux sous de nouvelles contraintes d'exploitation. A titre d'exemple, les centrales éoliennes équipées de générateurs à induction à vitesse fixe ou variable, posent de nouveaux problèmes de stabilité aussi bien statique que dynamique, qui ne cessent d'évoluer avec l'accroissement des puissances installées. En effet, l'intégration de ces fermes éoliennes influe sur les caractéristiques électriques de fonctionnement du réseau en régime statique, et présente aussi un impact sur son comportement dynamique. L'étude a montré que des interactions entre les dynamiques des génératrices asynchrones d'une part, des charges dynamiques, et des générateurs synchrones d'autre part peuvent conduire à l'émergence de phénomènes non linéaires, à réponses périodiques ou non, sous forme de bifurcations de type Hopf, limite-induite ou noeud-col.