L'amélioration de Phaseolus vulgaris L. par hybridations avec P. coccineus L. nécessite l'utilisation de ce dernier comme parent femelle (). Mais ce croisement aboutit souvent à des avortements et ce, dès le stade globulaire. L'embryoculture permet d'obtenir, dans certains cas, des hybrides interspécifiques via la culture d'embryons isolés aux stades tardifs (cordiforme âgé ou cotylédonaire), mais pas au stade globulaire. A ce dernier stade, il a été possible d'obtenir des plantes chez P. vulgaris via la culture préalable de gousses. Mais les difficultés d'enracinement in vitro ont limité le taux de réussite à 3% de plantes. Notre travail qui a consisté à améliorer ce taux nous a permis de mettre au point différents protocoles de régénération in vitro à partir de la culture d'embryons globulaires chez tous les génotypes testés de P. vulgaris et P. coccineus. Parmi ces protocoles, celui qui consiste à combiner le microbouturage de noeuds cotylédonaires à la culture préalable de gousses a aboutit à la régénération chez les hybrides interspécifiques.