Dans ce recueil de nouvelles - où l'on verra Dieu lui-même dialoguer avec Adam - c'est tout l'univers de Béatrix Beck qui s'impose. Les êtres qu'elle y {recense}, les circonstances ou les époques qu'elle y réinvente, s'offrent, à chaque page, comme autant de prétextes poétiques dont les lecteurs de {l'Enfant chat} et de {la Prunelle des yeux} retrouveront les grâces si singulières. Univers fantastique ? Fables troublantes ? Tout, ici, provoque l'enchantement, et souligne que, dans le regard de Béatrix Beck, la réalité n'est souvent qu'un tissu de songes.