Le vieux et sa femme, la vieille, forment un couple âgé et sans descendance, qui vivait au rythme doux des traditions villageoises. Le héros est prénommé Bouchaib, un sobriquet qu'il a dû ramener d'El Jadida où il était à la recherche d'un bonheur incertain. Sa femme, qui venait de loin, semblait peu identifiable. Bouchaib maudit la modernité en évoquant avec amertume son impact sur la vie des pauvres de son village reculé qui commence à peine à se moderniser. Quand la femme prépare des tagines ancestraux, Da Bouchaib compose un long poème (une geste) sur l'histoire épique d'un Saint méconnu qui revenait de l'Inde dans un piètre état. Peu de temps après, le livre parut enfin. La langue berbère allait donc connaître un nouveau cycle de vie. Le vieux aime produire encore un autre poème intitulé Tislit Ouman.