Dans les communautés kurdophones d'Arménie, le deuil, l'exil et l'héroïsme sont évoqués par un régime particulier d'énonciation. Mêlant ethnographie, analyse acoustique et linguistique, l'auteur montre que cet usage de la voix construit un idéal de vie reliant les vivants aux absents et aux défunts.