Ta paume déployée ; la pointe de ma langue tourbillonnant sans autre humidité que celle de mon souffle ; caresse infinitésimale pour te corseter de frissons/Ton épiderme d'Asiate/pulpe de letchi/Aspiration au creux d'une aisselle/fantaisie sur l'aréole d'un sein/inassouvissement de l'autre/Languide, enfin, et comme en décadence, à la fourche de tes jambes, goûtant ton musc/Ai-je assez donné ? C'est toi, maintenant, qui te greffes, qui me prends, et j'accepte, oui, de n'être rien d'autre qu'un paquet de sensations.