La joie et le bonheur faisaient partie d'un autre monde ; un monde auquel Sam n'appartenait pas ; un monde qui lui avait fermé ses portes. Et la pauvreté elle, l'avait accueilli. Elle lui avait même ouvert les portes de ce monde-là. Certes, il ne pouvait pas y entrer mais il pouvait de là, recevoir bien plus des miettes au nom de la pauvreté. Alors, il avait ménagé cette pauvreté ; il lui avait donné une place de choix dans sa vie. Elle s'y était confortablement installée et n'avait épargné aucun domaine. A ce jour, elle avait tant et si bien régné qu'elle ne lui avait laissé - de justesse - que sa vie. Après qu'il se fût profondément lamenté sur ses échecs et actes manqués, Sam qui voulait se créer son monde à lui s'endormait ce matin-là, bercé par le conseil que lui avait porté la nuit.