Tout aurait pu être simple, beau, sentimental et romantique, même dans un polar. Une idylle de jeunes, un vieil autobus parisien. Mais l'histoire en a décidé autrement. et tout est parti en quenouille. Parce que l'amourette était intense, le bus ni à l'heure ni au bon arrêt, comme le TGV, quand ça déraille, c'est mal parti et tout s'emballe. Il faudra aux gendarmes et à l'auteur trente-cinq chapitres pour arriver à l'épilogue et au terminus pour le bus, terminus de la ligne pour dénouer le drame qui a enseveli des existences, des illusions et des espoirs entrainant la volupté de quelques égarés Seul rescapé, le TN 4 F de la RATP, made in France par Renault qui arrivera au Musée au prix d'un écart impromptu à la case Casse en direction de l'Eternité. L'aventure physique inespérée de Maurice et Roger fait de ces témoins du premier rang des suspects, mais pas davantage que le binôme Jeannot et Eddie ou le couple Gentilhomme. Ce mari volontairement cocufié paiera ses beaux-frères d'armes pour un émoi salutaire offert tant à sa belle qu'au duo affrêté. Cette femme donnée, mais Dieu soit louée pas vendue. L'argent qui circule permettra juste de requinquer des bourses voire rincer la gorge asséchée par l'effort pour la bonne cause. Une fois de plus, l'auteur nous entraine dans une éprouvante course d'obstacles.