Cet ouvrage raconte - sur un mode personnel - ce qu'a pu signifier, pour un militant socialiste, pour un " apparatchik " de la rue de Solférino, les quatorze années de mitterrandisme. De l'évolution lyrique... à la déception. Du désarroi à la reconquête. Du compromis au modernisme. C'est une chronique émue, très documentée, drôle et cruelle, où l'auteur ne ménage rien, ni personne. Evidemment, deux personnages dominent cette chronique : Mitterrand, bien sûr, mais aussi Jospin, le fils rebelle. A cet égard, le livre de Jean Glavany apporte - sur une longue distance - un éclairage particulier sur les relations de ces deux êtres. Ce qui les rapproche, ce qui les sépare... D'autres figures, bien sûr, traversent ce livre, des courtisans aux traîtres, des ambitieux aux sectaires. De Bérégovoy à Attali, d'Edith Cresson à Badinter et à tant d'autres, c'est une galerie complète de la Mitterrandie qui apparaît ici. Un portrait de groupe ? Très précisément. Un portrait de la " génération Mitterrand ".